Against the Odds - 2017 Annual - Six Days of War

Il y a plus de cinquante ans, Israël lançait des attaques préventives contre les pays arabes voisins qui avaient juré de la détruire… et elle a gagné. Cela a tout changé. Pourtant, cela a aussi instauré une sorte de statu quo, où peu de choses semblent avoir évolué au cours des cinquante années suivantes. Comment est-ce possible ?

Ce qui frappe d'abord, c'est qu'une guerre menée avec un arsenal aussi hétéroclite, allant des avions à réaction les plus modernes aux équipements datant de la Seconde Guerre mondiale, ait pu aboutir à une conclusion décisive en moins d'une semaine. Face aux conflits actuels qui s'éternisent, l'idée d'une véritable conclusion en une semaine seulement – ​​avec un vainqueur et des vaincus désignés – est tout simplement sidérante.

Vient ensuite l'idée inconcevable que, malgré cette victoire décisive, Israël reste le centre de l'attention politique mondiale, avec peu de partisans, beaucoup de détracteurs et quelques ennemis acharnés.

Que s'est-il passé en 1967 ? Sans doute la « bataille » la plus décisive de l'histoire, qui fut en réalité une série de batailles menées par Israël contre divers ennemis, tous animés par la volonté affichée d'effacer le nom d'« Israël » des cartes du Moyen-Orient. Comment cela s'est-il produit ? Comme souvent, on peut en lire le récit dans des ouvrages présentant différents points de vue, mais on le comprend bien mieux en se confrontant aux décisions que les commandants des deux camps ont dû prendre.

Six Days of War débute par une phase stratégique de jeu de cartes et de contre-jeu, où chaque camp ajuste sa position diplomatique et son dispositif militaire, et déplace ses unités sur la carte. Ce jeu, aussi intense que captivant, se déroule en parallèle d'un autre jeu. Les cartes sont jouées, retirées ou « surpassées » (moyennant un coût), et les événements aléatoires peuvent avoir des conséquences allant de l'anonymat à des actions forcées potentiellement désagréables pour les deux joueurs. Les Casques bleus seront-ils expulsés ? La Jordanie renoncera-t-elle à sa neutralité ? Cette phase du jeu évoque l'actualité brûlante, mais les joueurs peuvent influencer le cours des événements.

La guerre finira par éclater et les acteurs devront rivaliser pour prendre l'initiative et mener des opérations de combat aussi efficacement que possible, tout en sachant que l'ONU pourrait exiger un cessez-le-feu à tout moment.

Six Days of War inclut 245 pions en couleur prédécoupés représentant Israël et les différents États arabes impliqués dans les combats, ainsi qu'une carte en couleur de 56 x 86 cm divisée en trois zones de combat distinctes : la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie et la Galilée/Golan. Les unités terrestres sont principalement des brigades et des régiments, tandis que les unités aériennes (avec une représentation détaillée des différents types d'avions) sont représentées par 24 à 36 appareils. Chaque tour de jeu correspond à une journée, pour une durée maximale de 10 tours.

Le jeu propose également un scénario historique permettant un démarrage plus rapide (sans jeu de cartes préliminaire) et idéal pour jouer en solo. Un autre scénario, intitulé « Le cauchemar de Ben Gourion », est également inclus : la diplomatie arabe y est plus subtile et Israël moins vigilant, ce qui modifie sensiblement les positions de départ. Ce scénario représente un défi de taille pour le joueur israélien. Des règles optionnelles permettent d'explorer des scénarios alternatifs ou d'équilibrer le jeu.

En tant que commandant israélien, pouvez-vous non seulement survivre et vaincre vos adversaires, mais aussi bâtir un avenir meilleur pour votre pays ? En tant que joueur arabe, pouvez-vous éviter une frappe préventive dévastatrice et remporter une victoire durable contre un adversaire puissant ?

L'un des joueurs parviendra-t-il à faire de ces « six jours » un tremplin vers un avenir meilleur ? À vous de choisir, dans Six Days of War .

Articles bonus à l'intérieur ! : Tous les exemplaires de cet Annual contiennent également un kit d'extension pour notre jeu de solitaire, Strange Victory (publié dans notre Annual 2015), qui pimentera vos parties à chaque fois, ainsi que des cartes supplémentaires pour le jeu Die Atombombe publié dans ATO n° 50.

Six jours de guerre et l'annuaire 2017 du magazine ATO

Cartes : Une carte hexagonale en couleur de 56 x 86 cm (22 x 34 pouces)
Pions : 288 pions prédécoupés en couleur ;
Cartes : 66 cartes ;
Règles du jeu : 20 pages ;
Tableaux et graphiques : 2 pages ;
Complexité : Moyenne ;
Durée d’une partie : Jusqu’à 3 ou 4 heures ;
Niveau de difficulté en solitaire : Faible

Conception : Paul Rohrbaugh ;
Développement : Stephen Rawling
Conception graphique : Mark Mahaffey